Le premier article. Bienvenue, cher lecteur, sur mon premier article. Je ne vais pas me présenter, non pas que vous êtes déjà sensé savoir qui je suis (je n'ai pas cette prétention, pas encore, hein !), mais parce qu'il y aura plus tard un article pour me présenter. Donc attaquons directement dans le vif du sujet : Poul Anderson et ses nouvelles sur son héro espion et aventurier de l'espace, Dominic Flandry.
Quoi, tu ne connais pas Poul Anderson ? Bon, on va te faire un rapide rappel, d'accord ? Bon, pour être franc tu as pas le choix. Prend toi un café (je n'aime que le café), un thé (je déteste le thé, mais bon, tu as le droit d'avoir mauvais gout, tu n'es pas moi après tout), ou ce qui te ferait plaisir. Notre auteur est américain, ses parents originaires du nord de l’Europe. Après avoir vécu un temps en Amérique, sa famille retourne en Europe mais fuis aux États Unis avec un événement un petit peu connu, la Seconde Guerre Mondiale. Comme quoi, le destin lui a dit "AMÉRIQUE BRO !". Bref, il y fait son petit bonhomme de chemin et commence à publier des nouvelles dans "Astounding Science Fiction", la célèbre revue de John W. Campbell. Laisse moi deviner... tu ne connais pas ? C'est juste une revue des plus connue et à la portée la plus impressionnante, qui a permit la promotion de nombreux auteurs de renom dans le milieu de la SF. Voir la revue la plus connue en fait.
Un des poulains préférés de la revue était Isaac Asimov, pas de la merde quoi ! Au passage, si tu ne connais pas Asimov, sache que 1. j'ai nommé un cochon d'inde Isaac en référence à cet auteur de génie, 2. tu peux fermer ton ordinateur, foncer vers n'importe quelle librairie et acheter TOUS les livres de cet homme. Vraiment. C'est pas une blague. Ni le 1 ni le 2.
Bon, comme tu t'en doute, Poul Anderson c'est pas Michel du bar Mitsva, à trois rue de chez toi, qui écrit sur une serviette trois gribouillis quand il a un peu trop bu. D'ailleurs, ça fait un peu gueuler Maurice, le tenancier. Et non, je n'ai pas de problème avec les jeux de mots et les mots en M. Notre auteur du jour a participé à l'age d'or de la Science Fiction et même s'il n'est pas aussi renommé que notre Isaac Asimov plus tôt cité, c'est quand même bien ce qu'il a fait !
Attaquons donc les nouvelles sur Dominic Flandry, agent de la Flotte Impériale (oui monsieur !) du grand Empire de Terra (Empire de la Terre devait un peu sonner bouseux) dans un futur lointain. Agent de la section renseignement de la Flotte ; entendez par là espion/aventurier/James Bond in Space. Le dernier est particulièrement vrai. J'ai passé pas mal de temps à lire ces nouvelles en me marrant, à défaut à sourire sérieusement. L’écriture, irréprochable, me rappelle sans conteste l’écriture de mon auteur préfère, d'un ordre quasi divin pour moi : Isaac Asimov. Oui, surprenant hein ? Premier article et j'ai déjà parlé la moitié de l'article de lui... et l'article n'est pas sur lui. Avouez, vous attendez l'article sur lui, hein ?
Bon reprenons, tu t'amuse à me perdre dans mes élucubrations, lecteur, c'est mal ! L’écriture donc, est légère, mais reste impeccable; pas de lourdeurs, pas de défaut qui brule tes yeux comme de l'acide ou une image de Justin Bieber. On suit lors de chaque nouvelles les aventures de notre héro, qui pour être franc, en chie. Non mais genre vraiment en fait. Dans "Agent de l'Empire Terrien", premier recueil de nouvelles, Flandry commence en se faisant enlever par une race d'extraterrestre humanoïde avec des cornes, qui veulent envahir l'Empire de Terra... Bon je vais vous spoiler (Oula mec ! Non mais direct, tu spoil, tu l'annonce comme ça ! Lecteur, mon cher ami, va donc au paragraphe suivant, si tu ne veut pas connaitre le spoil.), il fait exprès de se faire enlever. Il vous apprendra, au bout de trois chapitres, qu'en fait Terra a senti une odeur bizarre dans ce coin de l'espace, et notre ami, Nick pour les intimes, y va pour trouver la menace. La voie la plus rapide: se faire enlever par la menace pour l'identifier. Et une fois identifiée, la détruire. Oui, cet homme va consciemment se faire enlever par un empire stellaire hostile au sien, non humain, pour le détruire. A lui seul. Tu la vois la badassitude du bonhomme ? Ou le coté suicidaire. Mais non. Il est juste badass. Évidemment, il réussit et se fait la moitié des nanas au passage. James Bond in Space, je vous le dis !
Bon, comme tu le vois (si tu as lut le spoil, sinon tu ne sais rien et ne sert à rien lecteur), Nicky c'est pas n'importe qui. Mais le monde dans lequel il vit...il est simple. Pour faire simple, deux empires stellaires importants: Terra et Merseia. Bon le premier...c'est nous. Un empire décadent, les riches profitent, les pauvres triment et les malfrats pullulent pour sortir leur épingle du jeu. Nicky lui même nous rappel souvent qu'il a qu'un désir tout au long de ses missions : rentrer sur Terra pour boire, fumer et baiser. Ce sont les mots utilisés dans le livre pour information. Il rentre également pour la nourriture, car la nourriture c'est cool et je suis d'accord avec lui ! Pour toutes les facilités qu'apportent un monde ultra-civilisée, au point de faire perdre toute réflexion à ses habitants. C'est en effet l'avis de notre héro sur son propre monde: un monde beau, magnifique, grandiose mais pourrie jusqu’à la moelle en dessous de la surface étincelante. Il est certain que la Longue Nuit (destruction de l'empire humain, catastrophe enchaine pour l'humanité, esclavage de la race entière, tout ça tout ça) va arriver et bientôt. Et il se bat juste pour que sa arrive après sa mort.
En face, Merseia, empire créé par...l'Empire de Terra. Oui. Vraiment. Le truc c'est que Terra est décadente. Explorer l'espace, ça coute cher. Coloniser des planètes, c'est relou. Et puis bon, faire la guerre ça empêche de picoler ! Sans compter que l'argent du peuple va servir à autre chose que la fête éternelle des classes aisées. Un blasphème quoi. Donc du point de vue de l'Empereur, allez voir les espèces intelligentes, de leur apprendre comment la technologie sa marche, qu'avoir un gouvernement pour toute la planète c'est cool et puis bien sur, l'Empereur de Terra est votre maitre. Voila. Généralement les indigènes disent un truc genre "Oue oue gros, on se revoit quand ?" et l'empire répond "Un jour. Peut être dans ce siècle. Peut être pas. A la prochaine !". Un peu comme les mongoles qui envahissait certains coins en disant "C'est nous les maitres." puis qui partaient et ne changeaient rien à la vie de qui que ce soit. En bref, les crocodiles (oui, ce sont des hommes crocodiles) on décidé de faire bande à part. Après tout, leur roi est un dieu (selon eux) et donc l'univers se doit de s'incliner devant lui. Donc bon...
Niveau background justement, Poul Anderson l'introduit très bien. Comme je l'ai dit plus tôt, le style d’écriture n'est pas lourd mais plutôt léger et plein d'humour. Quand le lecteur est confronté à un élément inconnue, il nous sort pas la technique habituellement utilisée. J'entend par là ce qu'on peut voir dans les mangas par exemple, où le héro va vous donnez la biographie complète du mec qu'il rencontre, alors que c'est son meilleur ami. Vous savez, ce moment où il dit au nouveau personnage "Salut [Insérer Nom et Prénom]. Tu es [Insérer fonction relative au héro] et tu as [Insérer age]. On se connait depuis [Insérer durée de connaissance commune]." Voila, tu vois la scène dont je parle ? Non ? Bon, tu ne lis pas de manga alors. Poul Anderson trouve toujours un moyen de vous l'introduire doucement; par exemple quelque chapitre avant, par hasard, le héro regardait une émission de télé et vous avez put avoir quelques lignes sur cet objet que vous rencontrez juste après ! Un minimum subtil quoi, la plupart du temps ce sont des éléments de décors qui ne servent pas et parfois vous retombez dessus plus tard. Mais du coup l'explication ne passe pas pour une explication. Un vrai travail d’écrivain en gros.
Enfin parlons des intrigues. Ma foi, elles sont parfois un peu basiques. Il m'est arrivé plusieurs fois de deviner rapidement comment allez se dérouler la suite, mais le plaisir n'est pas gâché grâce au style d’écriture et par le fait que ce sont à chaque fois des nouvelles, donc assez rapide à lire. Puis, quand vous pensez que Nicky est un James Bond, ça aide. A condition d'avoir vu les James Bond. Mais je les ai vu. Et puis j'ai beaucoup lut aussi. Bref, la SF c'est pas nouveau pour moi, ni les intrigues policières. Et ce style magnifique d’écriture, de l'age d'or de la SF, est assez reconnaissable pour un mordu comme moi donc je dois avouer que ça aide à prévoir le prochain coup. J'ai eu l'occasion de lire deux livres sur Dominic Flandry (merci à toi Forev au passage, c’était mieux que le bouquin de fantasy basé sur des boobs, des boobs et un peu de boobs), "Flandry, agent de l'empire terrien" et "Flandry défenseur de l'empire terrien" ; l'ordre de lecture étant le même. Étrangement, le second tome est la genèse de Nicky, le moment où il devient ce James Bond in Space et ne contient que deux nouvelles ; le premier tome se passe bien plus tard dans la vie du héro et présente bien plus de nouvelles.
En bref, ami lecteur, lis. Ces livres là, éventuellement, si je t'ai tenté. D'autres livres à défaut. L'important c'est d'avoir un livre au coin de l’écran.
Article rédigé par Mortak.
Enfin parlons des intrigues. Ma foi, elles sont parfois un peu basiques. Il m'est arrivé plusieurs fois de deviner rapidement comment allez se dérouler la suite, mais le plaisir n'est pas gâché grâce au style d’écriture et par le fait que ce sont à chaque fois des nouvelles, donc assez rapide à lire. Puis, quand vous pensez que Nicky est un James Bond, ça aide. A condition d'avoir vu les James Bond. Mais je les ai vu. Et puis j'ai beaucoup lut aussi. Bref, la SF c'est pas nouveau pour moi, ni les intrigues policières. Et ce style magnifique d’écriture, de l'age d'or de la SF, est assez reconnaissable pour un mordu comme moi donc je dois avouer que ça aide à prévoir le prochain coup. J'ai eu l'occasion de lire deux livres sur Dominic Flandry (merci à toi Forev au passage, c’était mieux que le bouquin de fantasy basé sur des boobs, des boobs et un peu de boobs), "Flandry, agent de l'empire terrien" et "Flandry défenseur de l'empire terrien" ; l'ordre de lecture étant le même. Étrangement, le second tome est la genèse de Nicky, le moment où il devient ce James Bond in Space et ne contient que deux nouvelles ; le premier tome se passe bien plus tard dans la vie du héro et présente bien plus de nouvelles.
En bref, ami lecteur, lis. Ces livres là, éventuellement, si je t'ai tenté. D'autres livres à défaut. L'important c'est d'avoir un livre au coin de l’écran.
Article rédigé par Mortak.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire