vendredi 16 octobre 2015

[Critique] Les aventures de Jack Howard - David Gibbins

Bonjour à toi lecteur, aujourd'hui n'est pas coutume, on va parler livre. Et pour être précis, trois livres de David Gibbins : "Atlantis", "Le Chandelier d'Or" et "Les Dieux d'Atlantis". Si vous connaissez l'auteur, vous vous demandez pourquoi, j’espère, je suis passé du premier et second roman au sixième ? Oui, non ? De toute manière, je vais vous répondre. 

Pour être  franc, je ne roule pas sur l'or, et acheter des livres demande d'avoir des revenus un minimum suffisamment élevé pour pouvoir s’acheter de quoi vivre et de quoi s'acheter des choses annexes. Malheureusement, les livres, bien que je les considère personnellement comme une denrée nécessaire à ma survie, rentre dans la seconde partie (en vrai, je télécharge des e-books pour ma kindle, mais chut). Bref, je n'ai pas eu l'occasion de tomber sur les autres livres. 

Pour être franc, j'ai lu les premiers tomes plus jeunes, d'environ cinq à six ans. Et j'ai beaucoup aimé ces premiers tomes, que je n'ai pas relus depuis. Le tome six est par contre une acquisition plus récente, que j'ai lu durant l'été... et que je n'ai pas aimé. Bien que je n'ai pas bouquiné les premiers tomes depuis un bail, la lecture de ce tome m'a donné un nouveau regard sur la série. Et pour être franc, toi lecteur qui me lit, j’admets qu’éventuellement tu as pu lire ces mêmes livres. Et je te demande donc de me faire, en bas de cet article, un petit commentaire afin que tu me donne ton avis. 

Je me suis rendu compte que Jacquie (oui, maintenant Jack Howard à son surnom) a le syndrome d'Indiana Jones. Alors, oui, je sais tu aime ce héros plus que tout, c'est ta série préféré, tout ça tout ça. Mais non. Indiana c'est juste un mec qui est chanceux. Mais genre il a récupéré le stock de chance de toute la planète Terre pour sa personne à ce niveau là. Il est absolument pas badasse, il avance dans ses aventures par la grâce du cul. Et je trouve ça particulièrement énervant. Sans compter qu'il détruit chaque chose qu'il touche ou presque, sauf les trucs dorés et lumineux. Et non, un archéologue véritable ne fait pas ça. Je te le jure lecteur, il ne fait pas ça. Pour un vrai archéologue, chaque chose qui provient du passé est important, aussi bien l’œuf en or géant que le reste de caca. Le premier car il donne des informations sur l'artisanat, et le second car il donne des informations sur l'alimentation, le type d'agriculture, etc... Le caca est limite même plus intéressant. Si. Les archéologues sont limites des scatophiles. Limite. 

Bref, et Jacquie (ne pense pas a Michel, lecteur ! ) il a le même problème dans ce tome six : la moitié des trucs sont jetés à coté, il fonce vers le bidule doré et lumineux et bas les couilles du reste, plus ou moins. Attention, lecteur, là je vais spoiler la fin : le héros va à la fin du bouquin, pour empêcher une hypothétique fuite du méchant parce qu'il est méchant (oui, lecteur, les personnages méchants juste parce qu'ils sont méchants, sans justification, c'est nul. On sait faire mieux quand même.) va jeter le truc doré et lumineux au méchant, pour que celui-ci mette de coté son instinct de survie trente secondes, et qu'il coule. Et meurt. Je vais également te spoiler le contexte: les protagonistes sont en plein océan, à quelques mètres de profondeurs, et si ils remontent pas rapidos, ils meurent. Si le méchant descend de quelques mètres supplémentaires, la pression l’empêchera de remonter et le tuera. Bref. Dernier détail : le fond marin donne directement sur le centre de la terre. Oui oui. C'est le livre qui l'a dit ! Bon, posons un dernier détail : Jacquie a tout à disposition. L'argent, le matériel, l'ami militaire en permission avec un avion ultrasonique gentiment laissé par l'armée... voila voila. 

Donc bizarrement, j'ai passé un mauvais moment lors de la lecture de ce livre.Mais genre vraiment vraiment. Le style d’écriture est pas mauvais, en soi, mais ce qui en ressort c'est un sentiment de facilité. On a vraiment l'impression de voir un film basique américain d'action (Scenario ? Quoi être ? Moi avoir muscle, ça suffire ! ). La mort pitoyable du bad guy qui bug quand il touche enfin le bidule doré et qui du coup coulent de plusieurs mètres... Les gars... Une faille océanique qui donne sur le centre de la Terre... Lecteur, je te préviens, si actuellement tu n'es pas en train de pleurer au sol la douleurs de ton âme, c'est que tes gouts littéraires me déçoivent. Vraiment. Tu me déçois. Tu ne pleure toujours pas ? Soit. Tu sais, j'aime te voir souffrir, lecteur. Bref, le contenant est sympa, mais très clairement le contenu ne suit pas. Il y a toujours des références à de véritables recherches en archéologie, après tout David Gibbins est quand même un archéologue reconnu pour son expertise dans les civilisations disparues. Oui, l'auteur est un archéologue, comme son héros. Mais malheureusement la plupart du contenu de ce tome six laisse franchement a désirer.

Et pourtant ! Ce premier tome, ainsi que le second, était vraiment bien. On se sentait concerné par le héros, on vivait l'aventure avec lui, on avait peur pour lui. Notamment parce que tout ne lui souriait pas. Il n'y avait pas que les références aux travaux en archéologies qui étaient intéressantes, le récit l’était également. Dans le premier tome, Jacquie poursuit LE mythe entre tous les mythes de civilisations disparues: l'Atlantide. La seule, l'unique. On le sent mener l’enquête, et le récit avance parfaitement jusqu’à la fin, sans qu'on s’ennuie. J'ai lu ce livre en deux sessions, tellement je ne voulais pas en décrocher. Le second m'avait tout autant plus. Et là, trois tomes plus tard... je suis juste déçu. Jacquie est un putain de surhomme, les raccourcis scénaristiques sont légions, etc... Bref, c'est mauvais. Et on en vient donc, cher lecteur, à la partie où tu interviens : déjà, as tu lu ces livres ? Si oui, quel est ton avis ? J’idéalise mes lectures passés, et les premiers tomes étaient aussi mauvais que ce tome six, ou l'auteur a juste pondu une merde innommable ?

Dans tous les cas, comme tu le sais, l'important c'est d'avoir un livre au coin de l’écran !

Rédigé par Mortak.

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