lundi 4 mai 2020

[Conseils Non Sollicités] Les Conseils 1 et 2 : Il faut savoir se taire et il faut accepter d'avoir tort.

Conseils 1 et 2 : Il faut savoir se taire et il faut accepter d'avoir tort.

Qu'est-ce que je sous entend par là ? Il faut entamer sur pourquoi je fais cette page, pour comprendre exactement la portée de mon conseil qui est pourtant simple : je fais cette page parce que trop souvent, je vois des personnes avancer des propos, irréfléchis et qui par la suite vont se fâcher, s’engueuler franchement, s'envoyer du maroilles au visage (et c'est dommage de gâcher du fromage) pour finalement finir, sous couvert de propos différés, généralement bien longtemps après, à quelqu'un d'autre que la personne avec laquelle ils se sont prit la tête, qu'au fond, quand même, ils avaient un peu abusé sur le moment, à l'époque. Ils sont pas à dire qu'ils avaient torts non plus, généralement, mais quand même, ils avouent ne pas avoir eut raison. Et je fais cette page, parce qu'aujourd'hui encore, j'ai vu des gens échanger des informations douteuses, des articles infondés, faux, carrément construit de manière à tromper, se basant sur des faits inexistants, des rumeurs ; j'ai lut des gens s'échanger des propos plus que limites, haineux, pleins de colères mais aussi parfois de souffrance.

Dans le cas des réseaux sociaux, c'est encore plus parlant : on voit une publication, on la partage, on passe à autre chose, puis on apprend qu'on a partagé une connerie, au choix, que les américains pensent en majorité que le lait chocolaté sort de vaches marrons (coucou, Hacking Social : https://youtu.be/nQ3aaPaHCB4).


Et pourquoi ? Parce qu'on n'a pas prit le temps de se taire ; autrement dit, de lire réellement le contenu, d'avoir pesé notre réflexion, d'avoir chercher les faiblesses de l'article, de notre réflexion, de notre possible action, etc... Ce que je cherche à dire, par savoir se taire, c'est non pas ne jamais l'ouvrir, mais ne jamais le faire sans y avoir réfléchis un minimum. Un fameux adage est connu : tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler (c'est signé Captain Torv, le maître des adages tout prêt et qu'il ne respecte évidemment pas lui même.). Il en va de même de ce qu'on lis sur le net, et qu'on partage tout aussi direct. Il faut apprendre à prendre son temps, à réfléchir un peu plus avant de répandre les informations, surtout sur la place publique.

Savoir se taire, c'est primordial pour apprendre à mieux parler, à mieux communiquer. En prenant le temps de vérifier l'information, de remonter la source, on évite de propager des âneries, c'est déjà bien. Dans le cas de nos propos, on prend le temps aussi de s'assurer que notre réflexion se base bien sur des bases solides, éventuellement, pour des sujets qui nous tiennent à cœur, de partager ce point de vue et d'y faire adhérer d'autres personnes ! On prend aussi le temps de s’assurer que cela correspond bien à nos valeurs, et pas seulement en surface. On met alors en avant des choses auxquelles on tient, auxquelles on adhère, qu'on est prêt à défendre réellement et efficacement dans un débat. Accessoirement cela nous évite aussi l’inconfort d’être mis devant le fait accomplis qu’on a eut tort et qu’on passe auprès de certains pour un imbécile ; c’est toujours bon pour notre ego et notre amour propre.


Ensuite, savoir reconnaître qu'on a tort, c'est quand on a partagé notre vision, notre article rare, notre réflexion, notre maroilles, et que malheureusement, on se rend compte que c’était une bêtise. Que ce soit parce qu'au final on aurait préféré garder cette information privée, que le contenu était faux, qu'on a revu notre jugement, que le facteur n’apprécie pas de recevoir un maroilles en pleine figure à 8 heure du matin, peut importe : si on sent qu'on a eut tort, si on sent qu'on adhère plus à ce propos, il faut l'accepter. Personne n'est infaillible, personne n'est omniscient, personne n'est immuable. Il faut savoir accepter qu'on évolue, qu'on a eut tort, qu'on y accroche plus autant d'importance qu'avant : c'est ça aussi d’être vivant, d’être un être sentient. Nos pensées, nos convictions ne sont pas gravées dans la roche et c'est loin d’être un mal ; de fait, c'est même inévitable : vous n’êtes plus qui vous étiez à vos 5 ans, et vous n’êtes pas ce que vous serez à vos 55 ans (sauf si vous avez actuellement 5 ou 55 ans. Le plus probable étant 55 ans si vous me lisez.).


A contrario, ne pas l’accepter, ne pas le reconnaître, va générer des tensions, des frustrations, potentiellement avec votre entourage. Vous allez stagner, sentir que vous perdez pieds. Et surtout, votre certain n’accepte pas les contradictions, il les déteste. Alors préparez vous, si vous n’acceptez pas de reconnaître vos torts à voir ce dernier vous punir de manière plus ou moins direct ; vous pouvez ne pas en avoir conscience, mais votre esprit est d’une grande complexité et perçoit des choses que votre attention ne voit pas. Pour autant, votre cerveau l’a vu, catégorisé, rangé. Acceptez le, vous le vivrez mieux, car dans tous les cas, vous le vivrez : de force ou a votre gré, c’est à vous de choisir.
Lecteurs, sachez donc vous taire, pour mieux communiquer et sachez reconnaître que vous avez tort, pour mieux avancer par la suite.

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